Un disjoncteur différentiel est le genre de dispositif qui a pour but premier de protéger les occupants d’un logement des risques d’électrocutions et d’électrisations. Il se charge de surcroît de protéger les circuits présents au sein d’une installation de toutes les surcharges et court-circuit auxquels l’habitation pourrait être confrontée. Gros plan donc sur le principe de fonctionnement d’un disjoncteur différentiel.
À quoi sert un disjoncteur différentiel ?
Aussi appelé dispositif différentiel à courant résiduel (DDR), un
disjoncteur différentiel est un appareil qui sert à mesurer l’intensité entre le neutre et la phase d’une installation électrique. Autrement dit, il a pour vocation de surveiller en permanence le courant entrant et sortant de l’habitation. Et comme l’indique clairement son appellation, un disjoncteur différentiel coupe automatiquement le courant dans l’éventualité où il y aurait une différence entre les deux conducteurs du circuit. Plus concrètement, lorsque le courant entrant et sortant est inégal, cela signifie qu’il y a une fuite de courant quelque part signalant bien sûr un défaut d’isolement dans l’installation électrique. Il arrive aussi que le disjoncteur différentiel interrompe automatiquement le courant électrique en cas de court-circuit ou surintensité électrique. Au sein d’une habitation, un disjoncteur différentiel fait office d’interrupteur général. Il suffit en effet d’appuyer sur le bouton du dispositif pour couper le courant. Pour de plus amples détails quant au principe de fonctionnement d’un tel dispositif, rendez-vous sur le
blog One Elec ?
Comment fonctionne un disjoncteur différentiel ?
Un disjoncteur différentiel, comme ceux qui sont disponibles sur
One-Elec, se distingue des autres, notamment par sa taille qui est nettement plus imposante, soit l’équivalent de deux petits disjoncteurs. Il comporte également de la mention « mA » et est équipé d’un bouton test permettant de s’assurer que l’ensemble du système électrique fonctionne correctement. D’autre part, il est composé de 3 éléments principaux : une bobine ou un tore de détection lui permettant de détecter tout courant résiduel ; un circuit électronique de commandant filtrant les éventuelles perturbations électriques et un relais permettant d’actionner le disjoncteur en cas flux de fonctionnement défectueux.
Si dans le flux normal de fonctionnement, le courant est parfaitement équilibré, notamment à la sortie comme à l’entrée, dans celui qui est défectueux, un
déséquilibre entre le courant entrant et sortant se présente. Le disjoncteur différentiel est alors en mesure de détecter rapidement ce genre de problème, ce qui lui permet bien sûr de couper le courant. Concrètement, la disjonction instantanée du disjoncteur différentiel se produit via un champ magnétique se trouvant à l’intérieur du dispositif et lorsqu’une tension se crée sur le tore de détection.
Les différents types de disjoncteurs différentiels
On compte généralement
3 types de dispositifs différentiels :
- On a d’abord le disjoncteur différentiel type AC qui vise à protéger certains circuits communs, notamment les prises de courant, les éclairages… Un tel dispositif détecte les défauts à composante alternative.
- Quant au disjoncteur différentiel type A, celui-ci est protégé exclusivement les circuits spécialisés prévus pour être associés à des appareils électriques particuliers. Il détecte les dysfonctionnements à composantes continue et alternative.
- Et enfin, le disjoncteur différentiel type E a pour vocation de protéger les appareils susceptibles de ne pas résister aux petites coupures électriques, à savoir les ordinateurs de bureau, les congélateurs… Ce dispositif à haut pouvoir immunitaire peut aussi localiser les dysfonctionnements à composantes continue et alternative.
Bref, pour bénéficier des
conseils en appareillages électriques, on n’a qu’à se rendre sur le
blog One Elec.
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