En ce début de XXIè siècle, nous sommes confrontés à un problème de taille : le réchauffement climatique. Face à ce constat, des initiatives originales fleurissent, comme l’énergie collaborative, et promettent de renverser la donne, pour le bien de la planète, et en définitive, de nous.

Les enjeux du réchauffement climatique

Depuis la Révolution Industrielle, l’usage intensif des énergies fossiles (charbon, pétrole) a considérablement augmenté le CO2 dans l’atmosphère, afin de produire de l’électricité. La combustion de ces carburants dégage en effet de grandes quantités de gaz carbonique, lesquelles sont plus importantes que la capacité des végétaux à les absorber. De sorte que l’augmentation du CO2 entraîne un effet de serre plus important. Celui-ci induit à son tour un dérèglement climatique. L’accumulation de gaz carbonique dans certaines zones augmente la température moyenne à certains endroits (par exemple au-dessus des mégapoles) et rompt l’équilibre mondiale des masses d’air. D’où un accroissement des phénomènes météorologiques extrêmes : tempêtes, ouragans, inondations, tempêtes de neige, sécheresse et canicule. Ceci induit des conséquences néfastes sur l’environnement : disparition d’espèces, destruction des écosystèmes, pénurie d’eau. Outre le CO2, la combustion de ces énergies renouvelables provoque une pollution de l’air : particules fines, soufre, méthane, oxyde d’azote et autre monoxyde de carbone. Ces composés augmentent les problèmes de santé et les maladies cardio-respiratoires.

Une énergie 100% d’origine renouvelable

Pour résoudre cette équation, sont apparues les énergies renouvelables : éolien, solaire, biomasse, hydraulique, géothermie. Pour plus d’information, consulter la page wiki.

Énergie collaborative : définition

L’énergie collaborative consiste à appliquer les principes de l’économie collaborative au secteur des énergies renouvelables. L’économie collaborative est basée sur la suppression des intermédiaires et la réduction des coûts, en utilisant une logique de « peer to peer » (« pair à pair »). Elle vise à produire de la valeur en commun, à partir d’une mutualisation des biens, des espaces, des outils et des savoirs. Par exemple, il s’agit de : AMAP, couchsurfing, covoiturage, colis-voiturage, Airbnb, Uber etc. Ainsi, l’énergie collaborative vise à mettre en réseau les différents producteurs d’énergie renouvelable avec les consommateurs. Comme l’électricité n’est pas stockable, tout excédent de production doit être consommé. Des plateformes comme ekwateur.fr mettent ainsi en relation producteurs et consommateurs. La plateforme fait bénéficier les consommateurs de tarifs préférentiels – car la source est locale – et rachète aux producteurs l’excédent de leur production. Autre volet collaboratif : les clients de la plateforme peuvent travailler quelques heures par semaines pour le service client de la marque, en échange d’une rémunération. Qui de mieux que les clients actifs pour convaincre les clients potentiels ? Ekwateur est gagnant tout comme le client participant. Plus d’informations sur l’énergie collaborative ici.

Tout un quartier en énergie collaborative à Brooklin

À Brooklin, New York, la communauté MicroGrid (anciennement TransactiveGrid) a créé un réseau local d’électricité. Des panneaux photovoltaïques installés sur cinq immeubles alimentent quotidiennement le quartier en électricité. Les coûts sont réduits grâce au partage de la ressource et et à la création d’un réseau local, en lieu et place d’un réseau national. Les bénéfices profitent à la communauté et permettent d’améliorer la vie locale. Cet exemple qui fonctionne montre bien que l’énergie collaborative représente l’avenir, pour le bien de la planète en permettant économie des ressources et durabilité des hommes.